LAP DANCE
Littéralement, la traduction de cette expression anglaise veut dire "danse contact". A l'origine, cette discipline basée sur la danse et l'improvisation invitait le public à se mélanger et à se toucher, formant une grappe ("to lap" : enrouler). Une pratique également utilisée en thérapie. Aujourd'hui, ce terme s'applique plus particulièrement à certains lieux de rencontre et établissements de strip-tease. Généralement, une personne s'assoie et est rejoint par une autre qui, moyennant de l'argent, exécute une prestation rythmique devant elle, se dénude partiellement (topless pour les femmes) et la frôle jusqu'à s'asseoir parfois sur elle et s'y frotter. De tels lieux et services existent en France. Ils sont surtout destinés à un public masculin. Mais des bars destinés aux filles avec des danseurs strip-teaseurs se développent.

Tila Tequila - Stripper Friends [OFFICAL MUSIC VIDEO]

The White Stripes - I Just Don't Know What To Do With Myself

Daho Dutronc Tout les goûts sont dans ma nature

























Nick Cave - Loom of the land
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Pete Doherty - Grace / Wastelands EPK (HD)

Peter Doherty - Last of The English Roses (official video HD)


Grace/ Wastelands - Pete DOHERTY

Trop souvent au courant d’une année musicale, et même au-delà, on est comme un marin perdu en haute mer, qui cherche désespérément la lueur d’un phare. Alors quand finalement se pointe à l’horizon la silhouette massive du bâtiment, on ressent un pincement au cœur. Peter Doherty, le naufragé, a amarré son navire en perdition, et s’est posé, en solitaire, sur une terre à l’abandon. Mais il serait gonflé de parler ici de caprice de star, cherchant à se refaire une virginité. Si bien sûr Doherty s’est adjoint les services de Stephen Street, déjà présent sur l’album "Shotter’s Nation" des Babyshambles, et de Graham Coxon, l’ex-Blur, il ne faut pas nécessairement en déduire que l’artiste ne sait pas se débrouiller seul, quand il est aux commandes d’un album solo. Un autre reproche facile serait de soupçonner Doherty d’avoir digéré tout un pan de la musique anglaise, allant des Kinks à Blur, en passant par les Smiths, et de conclure que tel morceau sonne comme une chanson sur tel album de tel groupe. Car d’emblée, c’est à un témoignage brut de la personnalité complexe du musicien que l’on assiste. Les mots nous manquent quand retentissent les premières notes du sublime Salomé, on se dit « mais ce n’est pas possible, il n’a pas pu composer cela », on se pince en se demandant si l’on n’a pas rêvé. Et pourtant…Toute la grâce, certes fragile, chancelante, est là, sur ce morceau, d’une délicatesse infinie. Quand il divague sur la ballade I am the rain, on ne se dit pas qu’il est encore sous l’emprise d’une quelconque substance psychotrope, mais qu’il a bel et bien la fibre poétique. Et qu’il se glisse dans la peau d’un soldat allemand sur 1939 Returning ne paraît pas ridicule, au contraire. Cette chanson, jouée à la guitare, et rehaussée de cordes au diapason, est une vraie perle. Et que dire de A little death around the eyes, à part que l’élégance des arrangements est telle, que cet emballage certes encombrant de prime abord se révèle aérien et d’une classe folle. Et le tourbillon de guitares, électriques et acoustiques, qui accompagne le très habité New love grows on trees marquera l'histoire de la carrière chaotique d'un musicien, qui signe avec ce morceau un pur manifeste de rock épuré et côtoyant le sublime. Ce vrai miracle qu’est "Grace/Wastelands" a réussi à faire taire les détracteurs de Doherty, certes nombreux mais ignorants. Il est là où on ne l’attendait même plus, ayant abandonné à ses démons sur le terrain vague, et la grâce emplit tout l’album, et en fait une des plus belles réalisations musicales de cette année, et bien au-delà.

Le disque a été enregistré aux studios Olympic de Londres et produit par le légendaire Stephen Street (The Smiths, Blur). De nombreux invités jouent sur Grace/ Wastelands parmi lesquels Graham Coxon, guitariste sur tous les titres sauf Broken Love Song, et Dot Allison, qui chantent sur Sheepskin Tearway. Mik Whitnall, Adam Ficek et DrewMcConnell, musiciens de Babyshambles, figurent également sur le disque.
Tracklist
1- Arcardie
2- Last Of The English Roses
3- 1939 Returning
4- A Little Death Around The Eyes
5- Salome
6- Through The Looking Glass
7- Sweet By and By
8- Palace Of Bone
9- Sheepskin Tearaway
10- Broken Love Song
11- New Love Grows on Trees
12- Lady, Don’t Fall Backwards



Peter Doherty se produira à Londres (Shepherds Bush Empire) le 22 janvier et à Glasgow (Barrowlands) le 24, dans le cadre des NME Awards. Il jouera à Paris au Bataclan les 9 et 10 mars. D’autres dates de concert seront annoncées prochainement.

The Cramps - Can Your Pussy Do The Dog?

# 444) the Cramps: Faster Pussycat


LE BURLESQUE OU L'EFFEUILLAGE...

Le burlesque, ou encore le new burlesque, est un mouvement artistique né à la fin des années 90 aux Etats-Unis। Les shows burlesques mettent en scène des femmes peu vêtues qui se déshabillent sur scène। Du striptease me direz-vous? Et bien à mon sens non, car la plupart du temps, ces femmes ne finissent pas complètement nues sur scène à la fin de leur show.Le new burlesque est un hommage aux scènes de cabaret du XIXe siècle ainsi qu'aux pinups des années 50. Une des novatrices du mouvement burlesque n'est autre que Betty Page qui eut une grande carrière de Pin up dans les années 50. Betty Page fut une grande égérie de la photographie coquine à son époque. Elle fut oubliée pendant des années avant d'être redécouverte dans les années 80. Depuis, un véritable culte lui est dédié dans le milieu du burlesque et du bondage.


"Plus il entre de plaisir physique dans la base d'un amour, dans ce qui autrefois determina l'intimité, plus il est sujet à l'inconstance et surtout à l'infidélité."
Stendhal

Le bondage... cet art si attachant
Le shibari, ou l’art d’attacher, appartient à la culture japonaise. Autrefois utilisé comme technique de punition, le bondage est aujourd’hui surtout un objet de fascination. Rencontre avec Dominic Vincent qui, depuis plusieurs années, vit une liaison passionnée avec cette forme d’art méconnue.
Fou à lier!

Communément appelé bondage, le shibari est une pratique qui consiste à contraindre, d’une manière quelconque, le corps du partenaire, en totalité ou en partie, généralement à l’aide de cordes de chanvre. L’immobilisation complète du partenaire n’est pas nécessairement le but. Associé à tort au sadomasochisme, où il est généralement un outil, le bondage pur est un but en soi, celui de l’esthétique. C’est cet aspect qui intéresse Dominic, tombé dans le shibari lorsqu’il était petit. Dès l’âge de 12 ans, il est intrigué par des images de corps ligotés vues sur un babillard électronique. «Les cordes m’ont toujours fasciné. Déjà, enfant, j’attachais mes amis de manière un peu démesurée quand on jouait aux cowboys! » explique le jeune homme de 28 ans. Autodidacte, il est parvenu à perfectionner son art au fil des ans grâce à de nombreuses lectures sur le sujet et aux conseils prodigués par des professeurs avec qui il a eu la chance de développer une amitié. Avec la pratique, Dominic est passé maître dans l’art de faire des suspensions, c’est-à-dire de maintenir le sujet ficelé dans les airs. «J’ai d’abord essayé les techniques sur moi, explique-t-il. Je me construisais un genre de harnais dans lequel je m’enveloppais et j’effectuais des tests.»
...
Dominic s’adonne au shibari durant ses loisirs depuis maintenant sept ans. Une séance avec suspension dure environ 15 minutes. Avant de passer à l’action, il prend soin de dialoguer avec la personne qui sera suspendue. «Je tiens à connaître les désirs de l’individu pour déterminer ce que je vais lui faire faire, et pour limiter les conversations durant mon travail, précise-t-il. Je prépare aussi la pièce pour qu’il y baigne une atmosphère propice à la détente avec des ambiances sonores et des lumières colorées. Ainsi, la personne peut se relaxer et entrer dans un genre de transe. Si elle résiste, elle peut ressentir de la douleur.» Ainsi, le ou la volontaire s’abandonne complètement alors que Dominic noue des cordes autour de son corps. «C’est un traitement-choc, on ne se le cachera pas. Le fait d’être suspendu dans les airs et de savoir que sa vie est entre les mains d’un étranger est éprouvant. Mais l’expérience n’est pas réellement douloureuse physiquement. Oui, les cordes serrent et nous immobilisent, mais en même temps, on se sent complètement enveloppé. Mes sujets pleurent souvent après s’être prêtés à l’expérience, tellement ils doivent s’abandonner. Ils vivent une relâche émotive.» D’ailleurs, Dominic songe à faire un jour du bondage un art thérapeutique. Comme l’acupuncture, les cordes peuvent appuyer sur des points précis. «Certaines personnes m’ont dit qu’elles se sentaient plus détendues la semaine suivant la séance, précise-t-il. C’est un aspect intéressant sur lequel je me penche.»
Noué au passé
Au Japon, le shibari fait partie d’une tradition à la fois historique et artistique. Bien que l’origine exacte du shibari demeure nébuleuse, les premières véritables techniques de bondage japonais furent utilisées en milieu militaire, à l’époque féodale, dans le but de capturer et d’immobiliser ou encore de torturer des prisonniers. La couleur de la corde et la façon de ligoter variaient selon la nature du crime et le rang du prisonnier. C’est vers la fin du XIXe siècle que seraient apparues les premières images érotiques japonaises où l’usage de la corde était représenté


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